Le management moderne a pour objectif la performance, l’excellence et la production de résultats. La réussite de l’entreprise nécessitant une concentration d’efforts et parfois une réelle abnégation, les collaborateurs doivent produire toujours plus, parfois dans l’urgence.
Dans un monde en constante évolution, l’entreprise est soumise à toujours plus de pression, le manager doit alors mettre de côté ses considérations personnelles. La règle de Saint-Benoît apparue au VIe siècle, dans un contexte de forts bouleversements, offre l’occasion de réunir l’individu avec ses préoccupations personnelles, d’accomplissement professionnel autres que financières.
Cette règle peut s’avérer très utile pour réintroduire l’homme au centre de l’entreprise. Ses modes de fonctionnement permettent aux moines d’hier et d’aujourd’hui d’assurer une production matérielle suffisante et une quête spirituelle permanente. Dès lors, quels peuvent être les apports de cette règle pour le management moderne ?
Ci-dessous, la conclusion du colloque organisé le 21 octobre 2009 au Collège des Bernardins* par Dom Didier le Gal :