Un contexte délétère qui oblige à réagir
Pression, stress, violences, suicides liés au travail font l’actualité depuis plusieurs mois.
La crise économique, financière et sociale, la mondialisation et leurs conséquences accentuent la pression sur les entreprises. Celle-ci se répercute sur les hommes de multiples façons, engendrant trop souvent souffrance, fragilités, désespoir…
Ces phénomènes apparaissent comme une violente contradiction aux déclarations unanimes des entreprises qui entendent placer l’homme «au cœur» (ou au centre) de leurs dispositifs…
Les diagnostics de nombreux chercheurs mettent en évidence des liens entre :
• compétition entre entreprises mondialisées et restructurations
• tout le pouvoir aux actionnaires, aux financiers et aux gestionnaires qui imposent des objectifs trop ambitieux
• perte de contact direct avec le N+1 et impossibilité d’en discuter avec lui
• obsession des chiffres qui deviennent la seule base des évaluations individuelles
• contrôles qui relèvent uniquement les fautes
• solitude, isolement, destruction des solidarités d’équipe
• déni de réalité concernant la souffrance et la violence ordinaire
• des situations paradoxales de bourreau/victime
• la peur comme moyen de pression et d’acceptation…etc..
Ces constats sévères tendent à démontrer la puissance destructrice d’engrenages créés par la financiarisation à outrance de l’économie. Ils tentent d’expliquer de façon structurelle l’impasse dans laquelle le monde du travail se serait engagé.
Dès lors plusieurs questions se posent :
– Ces analyses sont-elles justes et complètes ?
– La nécessaire recherche de performance économique passe-t-elle inéluctablement par un management manipulateur et déshumanisant ?
– Les discours généreux sur la place centrale de l’homme dans les entreprises ne sont-ils que les faux nez de systèmes de management cyniques qui n’ont d’autre objectif que la maximisation des profits financiers ?
– Y aurait-il une contradiction insurmontable entre un management «humaniste» et l’obtention de bons résultats économiques ?
– Face aux problématiques exposées, quelles solutions ?
S’il semble qu’un consensus se dégage autour des constats et des questions, les tentatives de réponse en revanche laissent le plus souvent perplexes. Plongés dans un monde économique qui semble échapper à tout contrôle, bien des responsables apparaissent déboussolés et impuissants dès lors qu’il s’agit de répondre aux besoins d’un management qui soit respectueux des personnes.
Pourtant, des solutions existent…
Depuis des années, des dirigeants agissent avec succès pour réconcilier les hommes avec leur travail et leurs entreprises. Des politiques sont mises en oeuvre, des lignes directrices fécondes sont expérimentées dans la durée.
Cette expérience accumulée et partagée permet de mieux comprendre les ressorts de la vie de l’Entreprise, d’apprendre à repérer les problèmes humains qui s’y posent, de les résoudre, ou mieux encore de les prévenir…
Le parcours de formation proposé par l’IFMP (Institut de Formation au Management des Personnes) en découle directement.
Il est destiné en priorité aux »jeunes » :
– étudiants des écoles d’ingénieurs, de gestion etc.
– jeunes professionnels entrés dans la vie active depuis peu
Il met l’accent sur une approche pragmatique des réalités et une réflexion approfondie.
Il a pour ambition d’aider à découvrir les fondamentaux du management, les mécanismes, les relations de cause à effet, sur lesquels appuyer une action concrète qui vise à réconcilier l’essentiel humain avec les impératifs économiques.
Pour les jeunes diplômés, s’engager dans ce parcours représente un investissement personnel raisonnable, gage d’efficacité pour leur préparation à l’exercice des responsabilités humaines en entreprise. En ce sens, l’accomplissement du parcours IFMP est un passeport pour l’emploi vers l’entreprise.
Pour les jeunes professionnels, la formation est une occasion de prendre du recul et de réfléchir aux enjeux du management en valorisant leur première expérience. Elle leur permet d’acquérir des compétences clé pour agir sur leur milieu de travail.