L’organisation internationale Gallup mesure de manière régulière depuis 1997 l’engagement des employés sur une échelle de cinq points autour de 12 questions – l’enquête Q12 – dans 9 pays différents. L’enquête classe les salariés en 3 catégories :
1. Les salariés engagés : motivés, prescripteurs des produits et des stratégies de leur entreprise, ils créent de la valeur
2. Les salariés non-engagés : ces collaborateurs effectuent leur tâche avec une relative neutralité, « ils arrivent pour repartir »
3. Les salariés activement désengagés : ces salariés ont une vision négative de leur entreprise et vont jusqu’à lutter contre les intérêts de cette dernière.
En France, une enquête réalisée avec l’Ifop, montrerait qu’à peine un peu plus d’un salarié sur 10 serait engagé !
Selon Isaac Getz, auteur de « Liberté & Cie », il faut se poser les bonnes questions. Pourquoi des employés choisis pour leurs excellentes qualités par des DRH au nez fin cessent de s’engager dans leur entreprise ?
L’une des causes principales est d’ordre environnemental :
de même qu’il ne servirait à rien de tirer sur une fleur fanée pour lui faire retrouver sa vigueur, de même il faudrait plutôt veiller à ce qu’elle ait l’eau et les minéraux dont elle a besoin pour se développer toute seule…
Ainsi les managers sont appelés à retrouver « un bon sens paysan » pour être les jardiniers d’une écosystème qui favorise la croissance et l’épanouissement de chaque salarié.
« Jardiner » dans cet écosystème revient à prendre en compte trois besoins fondamentaux et favoriser
– un environnement dans lequel chacun est traité en tant qu’intrinsèquement égal : les salariés ont alors envie de prendre des initiatives
– un environnement dans lequel chacun peut se développer : les salariés sont ainsi capables de mener à bien leurs initiatives
– un environnement dans lequel chacun peut s’auto-diriger : les salariés ont la possibilité de réaliser leurs initiatives.