Selon François DUPUY, sociologue de renom auteur de « Lost in Management » et tout récemment de « La faillite de la pensée managériale », la coopération dans les organisations est tout sauf naturelle. Dans le contexte sociologique actuel, un défi de taille se présente : comment arriver à faire travailler comme on le souhaite une population dont la stratégie dominante est le retrait du travail ? Les entreprises y ont répondu par la coercition, mot « épouvantable » que François DUPUY définit comme le trio infernal des process, indicateurs de performance et systèmes de reporting. L’objectif étant d’enserrer le travail humain dans une série de techniques qui devraient permettre d’en assurer le contrôle. Or le résultat produit est l’inverse, la perte de contrôle. Les observateurs les plus avisés en ont conscience et se demandent comment arrêter cette machine infernale, qui semble échapper à ses géniteurs.
François DUPUY observe que les entreprises les plus avancées recherchent des solutions qui favorisent le retour de la confiance au travail et la communauté d’intérêt. Dès lors, en réponse à la question cruciale « comment obtenir la confiance ? », s’impose le recours à l’éthique, définie comme l’acceptation de la réduction de l’incertitude de son comportement. Comment espérer obtenir un tel résultat ? En définissant des règles du jeu qui précisent ce qui, dans la relation, est acceptable et ce qui ne l’est pas, ainsi que la sanction qu’entraînera la transgression de ces règles.
Voir ci-dessous un extrait de la conférence donnée en 2011 devant l’ITSMF.
Souligner l’importance décisive de règles de vie qui donnent intérêt à bien faire, c’est excellent ! Mais quelles règles ? Comment les mettre en place ? Comment les faire vivre ? Des réponses pratiques à ces questions sont proposées dans le Parcours IFMP…